Comment réduire ses factures d’énergie alors que ses infrastructures sont extrêmement énergivores ? C’est tout le défi auquel les piscines sont actuellement confrontées. Pour éviter la fermeture – à laquelle certaines ont été contraintes – des piscines envisagent de baisser la température de l’eau ou d’augmenter le prix des tickets d’entrée. Pour d’autres, leur salut se fera dans… l’investissement.
Dans la piscine Nereus de Ganshoren, des ouvriers se sont affairés, avant la rentrée des écoles, à la rénovation du système de chauffage et des douches. Mais pas que ! " On a réalisé quelques travaux notamment au point de vue des luminaires dans la piscine. On est passés aux lampes LED. C’est une économie d’énergie évidemment, mais c’est aussi un meilleur éclairage ", explique Maxime Villani, le directeur du Nereus, à Bx1.
Restrictions budgétaires obligent : on investit pour dépenser moins !
La piscine communale comptait déjà sur des panneaux photovoltaïques depuis sa rénovation en 2014. Mais c’est le prix du gaz qui reste le poste le plus énergivore. Pour éviter les déperditions de chaleurs, l’équipement des vestiaires de portes automatiques est envisagé.
Pour le moment, baisser le chauffage de la piscine ou augmenter le prix d’entrée n’est pas envisagé. L’enjeu reste le confort des nageurs, car il s’agit de ne pas les décourager : " Si d’un côté, on gagne de l’argent en énergie, mais qu’on en perd en nombre d’entrées… on n’est pas forcément gagnants ", rappelle Maxime Villani.
>> Le reportage complet de BX1 : " On investit pour dépenser moins "