Grandeur nature

Invitation à un voyage sous la mer

© aquarium liège

Par Juliette Pardon via

Dix ans, vingt ans ou trente ans après, l’aquarium de muséum de l’université de Liège reste le musée de plusieurs générations. Avec cinquante bassins de 300 à 66.000 litres et des centaines d’espèce différentes qui vous accueillent les nageoires ouvertes. Requins, raies, marsouins, et autres poissons les plus curieux dont celui tout droit pêché dans la Meuse. Certains évoluent entre des coraux multicolores.

 

" C’est un endroit historique ", nous dit une maman avec sa fille et ses nièces en regardant avec des pépites dans les yeux.

Les marsouins sont les cousins des dauphins. Ils sont plus petits et se différencient par leur gros bec.

 

Ils appartiennent à la famille des phocidés qui représentent des espèces charismatiques. Ils inspirent la sympathie. De très grande intelligence, ils vivent en groupe et ont une ouïe très développée.

 

Malheureusement, cette espèce qui représente 90% des mammifères marins, est en voie de disparition. En effet, leur taux de mortalité a augmenté. Il y a 30 ans, un à deux individus s’échouaient par an et depuis 2010, 150 marsouins ont échoué sur la côte de la mer Nord.

Plusieurs causes du taux de mortalité de cette espèce s’expliquent. Avec 41% les humains sont la première cause. Les personnes veulent manger du poisson, ils aiment cela. Les pêcheurs en péchant capturent accidentellement les marsouins.

 

La seconde causes ce sont les maladies infectieuses. Énormément de déchets sont jetées à la mer. Notamment des plastiques qui vont se retrouver dans l’estomac du mammifère, qui va en mourir. La mer devient dramatique à cause des plastiques.

La troisième cause est l’émaciation. C’est-à-dire le fait de perdre du poids très vite. Les marsouins ont de moins en moins de nourriture à cause des pêches intempestives en mer. Ils sont trop minces, ils meurent littéralement de faim. Ils n’ont plus rien à manger.

 

La quatrième cause ce sont les attaques de phoques gris. Ces phoques adorent leur chair.

 

L’aquarium a plusieurs fonctions, plusieurs casquettes.

 

Il a souffert de la fermeture suite aux mesures sanitaires mais à présent les heures d’ouvertures reprennent normalement. Tous les mercredis après-midis, pour le grand plaisir des enfants, les familles et les écoles sont accueillies par un guide pour une visite de trente minutes avec des animations.

 

Le musée possède aussi des salles de cours pour un master en cénéologie pour notamment étudier les maladies des poissons. Il y a quelques années il y avait des dizaines d’étudiants, maintenant il y en a cinq fois plus, ils viennent parfois de très loin.

 

Un programme d’échange avec quelques aquariums européens existe. C’est un plus pour le musée, ce programme consiste à promouvoir la reproduction des espèces pour aboutir à des espèces rares et uniques.

 

Ce qui est sûr, c’est que l’aquarium du muséum de l’université de Liège reste et restera un lieu de magie avec des poissons qui viennent du monde entier. Un lieu que les futures générations continueront à fréquenter pour voyager dans ce monde sous-marin merveilleux.

 

Juliette Pardon est une des lauréates du concours Belgodyssée, un concours destiné aux jeunes journalistes. Dans le cadre de ses études elle a réalisé un reportage au Benin.

On la retrouvera également ce dimanche 7 novembre dans notre émission Grandeur Nature ou en Podcast sur RTBF Auvio

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