Les sabots dans l'eau, les buffles noirs au pelage lustré mâchouillent lentement des tiges de roseaux. Dans les mythiques marais mésopotamiens du sud de l'Irak, les pluies hivernales ont apporté un peu de répit aux éleveurs de cette région frappée par la sécheresse.
Inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, ces marais ont souffert l'été dernier de la sécheresse qui frappe l'Irak en raison de précipitations en baisse et du débit réduit des fleuves Tigre et Euphrate, dus aux barrages construits en amont dans les pays voisins, la Turquie et l'Iran.