Jamais aucun prisonnier étranger n’a dû subir 9 mois d’isolement complet en Iran comme c’est le cas pour Olivier, ce qui inquiète la famille qui souligne ses bons contacts avec la diplomatie et le gouvernement belges qui disent faire tout ce qui est possible pour libérer Olivier Vandecasteele.
Mais vu l'absence de solution, la famille souhaite à présent passer à la vitesse supérieure et demande des négociations plus complexes et plus rapides.
Monnaie d’échange
Les raisons de l'emprisonnement d'Olivier Vandecasteele restent troubles 9 mois après son arrestation. Selon le porte-parole de la famille, il n’a commis aucun délit, il n’existe aucune charge sérieuse et l’idée qu’il soit simplement pour Téhéran une monnaie d’échange reste l’hypothèse numéro un.
La Belgique et l’Iran ont passé un traité de transfèrement qui permettrait de l’échanger contre un prisonnier iranien, en la personne d’Assadollah Assadi, un diplomate iranien condamné pour terrorisme et détenu dans notre pays.
Après avoir dormi sur le sol de sa cellule au début de sa détention, Olivier Vandecasteele a par exemple reçu un lit en juillet le lendemain de la ratification du traité de transfèrement par le Parlement belge.
Blocage juridique
Mais en Belgique, une organisation d’opposition iranienne (National Council of Resistance of Iran) attaque ce traité en justice. La cour d’appel de Bruxelles l’a même bloqué dans un premier temps mais en référé cette décision a été renversée. La Cour constitutionnelle doit à présent statuer sur sa suspension pour le 8 décembre. En cas de suspension, la Cour prendra 3 mois supplémentaires pour statuer sur l’annulation du traité. Reste à voir si le NCRI sera entendu, ce n’est pas sûr vu son statut d’organisation basée à l’étranger.
Le gouvernement belge pourrait cependant décider sans délai de procéder à l’échange, mais temporise pour l’instant.
Et pendant ce temps, la santé d’Olivier Vandecasteele se détériore, déplore son ami et porte-parole Olivier Van Steirtegem.