L’agence de presse Ilna, proche des milieux ouvriers, a indiqué mercredi que les protestataires de Pars Sud "continuaient de faire valoir leurs revendications syndicales", en réclamant notamment une "augmentation de 79% des salaires", ainsi que la "fin des discriminations" et la "liberté d’association".
En 2022, l’Iran a connu des vagues de grèves d’enseignants et de chauffeurs de bus qui dénonçaient les bas salaires et le coût élevé de la vie.
L’ayatollah Ali Khamenei a déclaré samedi que certaines manifestations syndicales avaient été utiles au pays car elles ont aidé le gouvernement et les institutions à comprendre les revendications des travailleurs.
Depuis 2018, l’économie iranienne est touchée par des sanctions imposées par les États-Unis, qui se sont retirés de l’accord nucléaire, ainsi que par une inflation galopante et une dépréciation record de sa monnaie nationale, le rial.