Le parti d'opposition iranien Ettehad Mellat réclame la tenue de nouvelles élections afin de mettre fin pacifiquement à la vague de manifestations qui touche le pays depuis le décès en septembre de Mahsa Amini, 22 ans, trois jours après son arrestation par la police des mœurs. "Le manque de légitimité politique du gouvernement actuel est la plus grosse menace pour la sécurité nationale et il n'y a pas d'autre alternative que de nouvelles élections libres et un renforcement de l'État de droit", a tweeté lundi le secrétaire général du parti, Asar Mansuri.
Les autorités devraient comprendre "les racines" des protestations au lieu de tenter de les dissimuler derrière des excuses non-pertinentes, selon l'homme politique.
De nouvelles manifestations d'étudiants accompagnées de grèves dans les commerces ont encore eu lieu samedi en Iran en dépit d'une répression accrue, selon des défenseurs des droits humains, sept semaines après la mort de Mahsa Amini.
Au total, plus de 300 personnes auraient été tuées par les forces de sécurité iraniennes depuis le début des manifestations, selon des associations de défense des droits humains. Plus de 14.000 personnes auraient été arrêtées.