Olivier Vandecasteele, le travailleur humanitaire belge détenu depuis l'année dernière en Iran, a écopé de plusieurs peines pour une condamnation totale de 40 ans de prison, rapportent mardi les agences de presse AFP et Reuters sur la base des informations de l'organe du pouvoir judiciaire iranien, Mizan Online, et de l'agence Tasnim. En raison de la confusion des peines, il ne devrait purger que la plus élevée, de 12,5 ans, selon l'AFP. Le verdict est préliminaire et peut être contesté devant la cour d'appel dans un délai de 20 jours.
Olivier Vandecasteele a été arrêté le 24 février dernier et est officiellement accusé d'espionnage par Téhéran après avoir travaillé plus de six ans en Iran pour des ONG internationales. Sa condamnation n'avait pas encore été rendue publique.
Il a été condamné à un total de 40 ans de prison, mais en raison de la confusion des peines, il ne devrait purger que la plus élevée, de 12,5 ans. Cette dernière a été prononcée pour "espionnage contre la République islamique d'Iran au profit d'un service de renseignement étranger", a indiqué Mizan Online.