D'après les estimations données mercredi par la porte-parole de la commission parlementaire de la santé, Zahra Sheikhi, près de 800 élèves ont été affectées depuis les premiers cas d'empoisonnement par voies respiratoires fin novembre dans la ville sainte de Qom et 400 autres à Boroujerd (ouest).
Selon les résultats d'examens toxicologiques fournis par le ministère de la Santé et cités par un député, la substance toxique utilisée à Qom était composée notamment de gaz N2, à base d'azote, utilisé dans l'industrie ou comme engrais agricoles.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a chargé mercredi le ministre de l'Intérieur, Ahmad Vahidi, de "suivre l'affaire au plus vite", et d'"informer" le public sur l'enquête afin de "balayer les inquiétudes des familles", selon le site de la présidence.
Dans l'après-midi, M. Vahidi a annoncé à la presse que les autorités enquêtaient toujours sur les "responsables éventuels" des intoxications mais qu'aucune arrestation n'avait encore été faite.
"Jusqu'à présent, nous n'avons pas de rapport définitif précisant qu'une substance spécifique de nature toxique a été utilisée" pour empoisonner des élèves, a-t-il ajouté.