"L'industrie du tourisme roulait à 200 km/h et a dû s'arrêter soudainement à cause du Covid", explique Amir Halevi, directeur général au ministère du Tourisme. "Cela va prendre du temps avant de reprendre (...) mais j'espère que chaque mois, nous parviendrons à améliorer les chiffres."
A Jérusalem, l'industrie hôtelière estime avoir perdu un million de shekels par mois pour chaque hôtel fermé. "Aujourd'hui est un jour fantastique car nous voyons le bout du tunnel", soutient David Tucker, de l'Association hôtelière locale.
Sur le parvis de l'église du Saint-Sépulcre, construite à l'endroit où Jésus a été crucifié, mis au tombeau et ressuscité selon la religion chrétienne, quelques guides amassent leurs troupes.
Certains groupes de touristes avaient été autorisés à revenir en Israël en septembre mais pas les voyageurs individuels.
"En tant que professionnel (du tourisme), c'est à la fois super et étrange", raconte Ezechiel Grinberg, un guide israélien qui accompagne, pour la première fois depuis des mois, un groupe d'Américains. "Ce n'est pas facile car il y a encore beaucoup d'endroits fermés, ce n'est pas vraiment un retour à la normale", explique-t-il, regrettant les nombreuses conditions auxquelles doivent se plier les étrangers pour rentrer dans le pays, un frein à la reprise du tourisme selon lui.