Stabiliser et décloisonner
Les façades et la toiture ont déjà été rénovées mais pas l’intérieur du bâtiment dont la stabilité est menacée. "Les poutres ont, au fil du temps, été détériorées par des insectes mais également par des incendies successifs qui se sont produits. Et aujourd’hui, il faut pouvoir consolider l’ensemble". Il faut aussi supprimer toutes les cloisons qui ont été construites au gré des différentes occupations que ce soit par l’Ecole Royale Militaire ou par les mouvements de jeunesse. Et qui n’ont aucune valeur patrimoniale.
Nouveau pôle culturel
Cela permettra de rendre les espaces beaucoup plus ouverts. En tout 1200 mètres carrés répartis sur trois niveaux. Ils serviront à développer des activités en lien avec la paroisse mais pas seulement. "Nous avons comme voisin l’école des arts visuels de La Cambre qui a développé ici tout autour un campus de la culture. Nous allons nous inscrire dans cette dynamique-là en accueillant des activités d’ordre culturel. De la musique, des expositions, des conférences etc."
Les premiers travaux, pilotés et financés par Beliris, doivent débuter au troisième trimestre de cette année. "Notre objectif est de traiter l’édifice avec le plus grand soin. Dans la mesure du possible, les anciens éléments de valeur seront conservés et intégrés à l’intérieur", explique Sophie Saerens, la porte-parole de Beliris, ce fonds fédéral pour la Région bruxelloise. Coût de cette première étape : 300.000 euros. Une dépense nécessaire pour la suite de l’étude avant le réaménagement de l’aile capitulaire du bâtiment qui nécessitera l’introduction d’un nouveau permis d’urbanisme. Il devrait être déposé en 2025.