Ce dimanche, Jamel Debbouze prend place sur le siège arrière du Taxi et se laisse emmener par Jérôme Colin. Une course dans les rues de Mons avec cet homme qui ne triche pas et prend beaucoup de plaisir à jouer !
"Elle est cool ta bagnole !".
Jamel parle en toute simplicité de sa famille, de l'amour de son père qui était palpable mais pas toujours exprimé par pudeur. De l'amour de sa mère qui l'a préservé des mauvaises fréquentations. De l'amour qu'il éprouve pour son propre fils, tellement plus démonstratif, et de la chance que celui-ci a de vivre dans le confort.
Ado, Jamel flirtait avec la délinquance et a vu sa vie basculer suite à un tragique accident. Pour lui, l'école a été une école de la vie. C'est en allant en classe qu'il a connu ses premières frustrations, ses premiers émois, les premiers propos racistes. Mais c'est aussi à l'école qu'il a réalisé ses premières impros théâtrales et qu'il est devenu une sorte de héros !
Il considère même que l'impro théâtrale et son sens de la répartie lui ont sauvé la vie, lui le "petit avec le bras en poche". Les mots sont pour lui la meilleure arme pour désamorcer la violence. Et d'embrayer sur l'accueil chaleureux des Belges, dès qu'il apparaît sur scène, et du plaisir qu'il éprouve dans cette vie de troubadour.
Artiste aux multiples facettes, on le voit dans des one-man shows, au cinéma, tantôt acteur, tantôt réalisateur ou producteur et animateur du Festival international du Rire de Marrakech qu’il organise depuis 6 ans.
Et pour savoir ce qu’il pense de la morphologie de la grenouille, rendez-vous ce dimanche 16 décembre à 22h50 sur Auvio et sur La Deux, ou bien découvrez la conversation intégrale avec Jérôme Colin dans le taxi.