Jan Vertonghen est un vétéran fier. Fier de ses troupes belges et du double résultat ultra-positif acquis en Suède puis en Allemagne. Alors que certains sceptiques estimaient, à tort, que l’ancien joueur de Tottenham allait prendre sa retraite internationale après le Mondial raté, Sterke Jan est toujours là. Là et bien là. Au sortir de la semaine internationale, il a accordé une longue interview à nos confrères d’HLN.
Sans surprise, les questions ont porté sur Domenico Tedesco, passé en l’espace de quatre jours de parfait inconnu à l’homme de la situation aux yeux de pas mal de supporters. Vertonghen, aussi, tresse des couronnes à son nouveau sélectionneur : "C’est vrai qu’il a bien fait ça. En peu de temps, il nous a fait comprendre comment il voulait jouer. Cela s’est merveilleusement bien déroulé la semaine dernière. C’est un nouveau système, qui permet automatiquement d’avoir plus d’énergie. Je pense que notre équipe avait déjà beaucoup de talent, mais l’accent était mis sur le talent individuel. Ici, on essaie de mettre la pression en tant que collectif. L’accent est désormais mis sur l’équipe."
Recordman de sélections en équipe nationale (147), Vertonghen en a vu passer des vertes et des pas mûres chez les Diables. Pourtant, au moment de revenir sur les deux matches de mars, il se montre particulièrement dithyrambique : "Contre la Suède, l’adaptation au nouveau système était ok. 0-3, c’est un beau score, sans produire un football incroyable. Contre l’Allemagne, on a joué l’une de nos meilleures mi-temps. A la pause, je me suis dit qu’en 16 ans chez les Diables, je n’avais jamais vu une mi-temps pareille. Je ne parle évidemment que des matches contre des grosses équipes."