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Politique
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Le podcast "Les Quatre Saisons" évolue : nous partons désormais à la rencontre d’une personnalité politique pour revenir sur sa carrière, sonder les raisons profondes de son engagement, loin des studios, sur un terrain qu’elle a choisi. Le tout en laissant tout le temps qu’il faut à l’invité.
C’est le libéral Jean-Luc Crucke qui ouvre le bal de cette nouvelle version du podcast "Les Quatre Saisons".
Le rendez-vous a été pris la semaine précédente. Nous ignorions que le tempête Malik viendrait perturber nos plans. Le marcheur invétéré qu’est Jean-Luc Crucke nous emmène en hauteur, sur la terrasse d’un restaurant avec vue panoramique sur sa région, le "pays des Collines". À gauche Franz-les-Anvaing, commune qu’il a dirigée pendant 21 ans. À droite : Renaix, commune flamande à facilités linguistiques, là où il est né et a longtemps vécu. "Pourquoi quitter ce paradis ?" feint-il de demander, un sourire aux lèvres. Pour nous abriter du vent, Philippe du restaurant " Les Marronniers " nous ouvre ses portes. C’est l’heure de cuisiner Jean-Luc Crucke.
Il est encore bien jeune, Jean-Luc Crucke, lorsqu’il soutient pendant une campagne électorale, son oncle bourgmestre socialiste flamand de Renaix. Il est tout aussi jeune lorsqu’il s’invite à un bureau politique du SP, l’ancien nom des socialistes flamands de Vooruit. Et il est à peine plus vieux lorsqu’il fait une rencontre fondamentale dans sa vie : celle de Jean Gol, figure historique du libéralisme belge francophone.
Des années 80 à aujourd’hui, Jean-Luc Crucke va faire son trou. Jusqu’à la rupture avec la tête de son parti, ce qui précipite son départ du gouvernement wallon et de la vie politique, au profit d’un poste de juge à la Cour constitutionnelle à l’automne prochain. Ce départ soudain, abrupte, il l’explique par les évolutions fortes du MR ces derniers temps, évolutions qu’il ne peut cautionner : "Le nucléaire, par exemple. Je ne peux pas accepter, aujourd’hui, d’entendre qu’on va rouvrir du nucléaire, du nouveau nucléaire, du petit nucléaire. Avec des déchets qui sont toujours là. On n’a toujours pas trouvé une solution pour les déchets nucléaires. […] Ne me demandez pas de défendre ça."
Le libéral a été profondément marqué par son passage comme ministre du Climat : "J’ai vu et j’ai lu des choses que je n’avais jamais vu ou lu auparavant. Fermer les yeux là-dessus, c’est fermer les yeux sur le monde de demain, les générations qui vont nous suivre."
Jean-Luc Crucke ne mâche pas non plus ses mots sur la particratie, "dangereuse pour la démocratie", sur l’abandon du dossier de l’IVG au fédéral, sur la "cicatrice" d’avoir été laissé sur le banc lors de la formation du gouvernement de Charles Michel en 2014. Sans citer le nom de ce dernier, Jean-Luc Crucke admet qu’il y a "une personne à qui j’en voudrais toute la vie. Il n’y aura pas de pardon possible."
Jean-Luc Crucke ne regrette rien et à refaire sa carrière politique, il ne changerait qu’une seule chose : la rendre plus courte. Il en aurait profiter pour marcher, encore un peu plus...
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