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Jean-Marie Potiez, biographe d’Abba : "Je flotte sur un nuage de bonheur"

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Jean-Marie Potiez était l’invité de Serge Van Haelewijn pour la sortie de son livre autobiographique "Un adolescent des années 70 (ma vie avec Abba)". Alors qu’il n’a que 13 ans, Jean-Marie se prend d’une immense passion pour Abba, un groupe qu’il découvre en plein triomphe de l’Eurovision. Mais ce qu’il ignore encore c’est que ces artistes seront plus que des idoles. Ils deviendront des compagnons et un soutien précieux…

Jean-Marie Potiez est né en février 1961 à Jeumont une commune frontalière française, située dans le canton de Maubeuge-Nord. Jean-Marie à vécu quatre années à Grand-Reng, Maubeuge et Marpent. Ainsi que la commune d’Erquelinnes qui a joué pour lui un rôle très important où se trouvaient deux magasins de disques à l’époque tenus par la famille Donfût qui est d’ailleurs à l’origine de la carrière d’Adamo.

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Jean-Marie Potiez : un spécialiste des années 1970 et de la musique disco.

L’auteur possède également une grande connaissance de la variété française et internationale pour cette décennie. Dans son bouquin Un adolescent des années 70, on y retrouve beaucoup de sensibilité, d’émotion, de sincérité puisque c’est son histoire. " C’est aussi l’histoire de mon parcours d’adolescence, entre 13 et 18 ans mais aussi dans les années soixante, un parcours personnel. A l’époque je n’écrivais pas de journal mais quelques notes. Ce livre c’est un parcours personnel, tout est vrai, rien n’est enjolivé " explique Jean-Marie.

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ABBA : "Waterloo" – Eurovision 1974, une révélation !

Jean-Marie Potiez ne dispose le téléviseur que depuis peu : Il est chez lui à Grand-Reng, il voit arrivé ces quatre Suédois sur la scène de l’Eurovison et alors qu’il est sur le point de s’endormir… " Les candidats précédents n’étaient pas terrible et ils (Abba) arrivent comme une tornade, de strass de paillettes de satin de semelle compensée. Leur chanson est dynamique. Je n’ai qu’un souhait c’est que ce groupe gagne mais il est tard, il faut aller travailler le lendemain et aller se coucher tôt. Je ne connaîtrai pas le résultat le samedi 5 avril et ce n’est que le lendemain quand mon oncle me rendra visite qu’il m’apprend la nouvelle car je ne disposais pas de transistor pour connaître les infos que nous n’aurons que vers midi aux infos " déclare l’auteur.

Je suis hypnotisé parce que je vois et que j’entends

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Jean-Marie Potiez : parfois je dis avec humour "j’ai vu la vierge"

Dans son livre autobiographique "Un adolescent des années 70" on y croise ces phrases : " J’entends la chanson, je vois les visages, en particulier celui de la blonde mais j’ai l’impression de sortir de mon corps. Je flotte sur un nuage de bonheur, je suis transporté par le spectacle, je n’ai jamais rien senti de tel. Est cela que l’on appelle la béatitude ? ". Une révélation pour un gamin de 13 ans : "Ils étaient glam rock et m’accompagneront toute mon adolescence et vont m’aider durant tout ce parcours à m’ouvrir à l’image, à la musique et à la mise en scène" ajoute encore Jean-Marie Potiez.

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Les années 70 : l’époque des magazines

Une décennie très importante pour la presse des adolescents (il n’y avait pas de réseaux sociaux), tel que Juke-Box qui parle beaucoup des artistes internationaux. La première couverture d’Abba se fait deux mois après leur victoire. A cette époque Jean-Marie Potiez fait le tour des marchands de journaux, des magasins de disques lui qui aime tant le Disco qui le transporte comme toujours sur un nuage. " Abba je les aimerai toujours, au bout de 30 secondes je tombe sous le charme". En avril 1978, Jean-Marie fera sa première rencontre avec Abba sur le plateau de Michel Drucker les rendez-vous du dimanche ou le groupe viendra présenter leur film durant toute une soirée. Sa chance fût énorme car durant l’interview, d’énormes pannes surgissent ce qui lui permettra de proposer à Frida de l’embrasser ce qu’elle accepta. "Elle sentait tellement bon" sourit l’auteur. Octobre 1978, ce fût la seconde rencontre et ce fût également très folklorique. Retrouvez toutes ces anecdotes sont à découvrir dans son livre autobiographique "Un adolescent des années 70 (ma vie avec Abba)".

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Paris : une ville qui bouillonne

Abba en filigrane, ce livre c’est aussi une magnifique déclaration d’amour à Paris : " à la fin des années 60, j’ai un coup de foudre pour cette ville lumière. On a une tante qui y habite et lorsqu’on lui rend visite, je vis Paris par petites touches et je vais demander à ma mère d’y revenir ; Cela sera des vacances pour moi et en même temps un job pour ma maman ce qui va me permette de vivre Paris comme un parisien ; Un moment important sur ma vie professionnelle ; J’étais plus attiré par les garçons que par les filles et donc pour vivre c’était plus simple de vivre à paris que du nord de la France " déclare l’auteur.

Jean-Marie Potiez, ma vie avec Abba : "Quand je ne vais pas bien j’écoute les chansons d’Abba et tout de suite cela va beaucoup mieux".

"Un adolescent des années 70" : un bouquin disponible sur toutes les plates-formes "Amazon".

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