Il y a Tom Cruise, il y a Jean-Sébastien Legros. Catapulté à l’automne comme T1 de Seraing pour une nouvelle " Mission Impossible ", il lutte avec les armes du bord avant un maintien sans doute inévitable. Il évoque Koki Machida, le VAR, Felice Mazzù, le foot amateur, Pep Guardiola, le mauvais matériel, Toby Alderweireld, les critiques de la presse et Christophe Lepoint. Mais aussi les cierges de Banneux, Hein Vanhaezebrouck, les restos avec José Jeunechamps, Anthony Moris, la gestion du stress, Jean-Sébastien Bach, les petits contrats, Ferran Jutglà et le choc psychologique. Et bien sûr…. le duel au sommet Dison-Rochefort. Jean-Sébastien Legros (Seraing) passe " Sur Le Gril ".
" Banneux ? Oui j’y habite… mais si c’est votre question, je ne vais pas brûler des cierges à Notre-Dame. Je suis croyant, oui… mais en la bonté de l’Homme. (sic) Pas en Dieu. " Le sourire acide, l’humeur philosophe, Jean-Sébastien Legros nous accueille dans un Pairay désert. La neige pointe à l’horizon, mais la grisaille règne sur les lieux depuis belle lurette.
" On est dans le dur, je ne vais pas le nier… " commence l’entraîneur de Seraing en relisant le classement de D1A : les Métallos naviguent en queue de peloton, à 7 points du premier sauvé et à 6 matches de la fin… " Mais moi, je viens chaque matin avec le sourire : je mesure la chance que j’ai de travailler en Pro-League, surtout compte tenu de la vitesse que ma carrière a prise. J’ai arrêté comme joueur il y a trois ans… et me voici entraîneur en D1A ! Je sais d’où je viens et je sais la chance que j’ai d’être là (sic). Je le répète chaque jour à mes joueurs : ‘votre passion vous paie, la Belgique est une belle vitrine pour vous, allez jusqu’au bout et à fond, car c’est votre intérêt aussi de vous mettre en évidence !’ Mais c’est vrai que je viens du foot amateur, avec des gens qui bossaient en journée… Le footballeur professionnel est, disons, un cas à part. " (sic)