Dans le Cactus du 8/9, Jérôme de Warzée revient sur le classico Anderlecht-Standard arrêté en plein match.
Pour Jérôme de Warzée, Liège est la cité de la procrastination par excellence. "On commence les travaux du tram, on ne les finit pas, on commence les classico, on ne les finit pas, on commence à énumérer les mandats des parlementaires de la ville, ça n’en finit pas."
Revivez ce match minutes par minute en compagnie de Jérôme de Warzée.
18h, Felice Mazzu entame sa théorie et rappelle l’objectif du jour : éviter qu’il ne soit viré.
18h25, entrée des joueurs sur la pelouse, première angoisse pour les supporters mauves, Verthongen est dépassé à la course par un ramasseur de balle de huit ans.
18h33, ouverture du score d’Anderlecht.
19h00, le Standard égalise, Felice Mazzu prend sa tablette, il concocte une nouvelle tactique ? Non, il calcule ses primes de licenciement.
19h05, le gardien d’Anderlecht agit avec le ballon telle la justice belge avec un délinquant, il l’attrape mais le relâche aussitôt.
19h34, troisième but pour le Standard, Verthongen, c’est comme une action Fortis de 2009, on pensait avoir quelque chose de solide entre les mains, mais au bout du compte, ça n’est qu’une succession de mauvais placements.
19h26, premier jet de fumigène du kop mauve, la rencontre est suspendue quinze minutes.
19h40, reprise, les supporters anderlechtois y croient toujours.
19h45, arrêt définitif de la rencontre, décidément, l’arbitre du match a réalisé plus d’arrêts que le gardien anderlechtois.