En 1991. Genesis sort son 14e album, We can’t dance. A cette époque, les musiques de boîte de nuit prennent un essor commercial, ce qui agace les membres du groupe. Ils décident alors de marquer leur désapprobation avec ce titre ironique, Nous ne savons pas danser. Outre des chansons aux sujets très sérieux comme No son of mine, Tell me why, Since I lost you ou encore Dreaming while you sleep, Genesis enregistre un titre satirique, Jesus he knows me. Les musiciens y parodient ouvertement un phénomène en vogue aux Etats-Unis, le télévangélisme. Ce qui les frappe, c’est la façon dont les télévangélistes s’enrichissent sur le dos des croyants. Comme le confie Phil Collins : " Le dimanche lorsque vous allumez la télévision, vous tombez sur une émission avec les Evangélistes. Ils parlent de façon maniérée en disant : Dieu est venu à moi et m’a enseigné que pour 100 dollars, il exaucera vos prières " et ils incitent les gens à leur verser de l’argent. Ce qui est effrayant c’est que la plus grande partie des Américains soutiennent cela. Nous voulions réveiller les gens, les consciences sur cette arnaque " Avec Jesus he knows me, Genesis vise un télévangéliste en particulier, Ernest Angley.