Il symbolise l’esprit de ces jeux paralympiques. L’égyptien Ibrahim Hamadtou. A l’âge de 10 ans, un accident de train, il perd ses deux bras. Il essaye le foot mais son truc c’est le tennis de table. Passionnément ! Reste à trouver le truc ! Le truc pour pouvoir jouer. Encore et toujours. Ce sera la bouche et le pied pour lancer la balle. Waouw !!! Ibrahim a 48 ans et il est aux Jeux comme à Rio en 2016. Un symbole fort !Fort comme le brésilien Gabriel Bandeira, record du monde sur 100 m papillon. 21 ans. Déficience mentale. Transformer une déficience. Ne plus avoir peur de tomber parce qu’on s’est déjà – et on sait déjà – se relever. Allez hop ! Sourire ! Check !
Retour dans le bassin. Check un peu les lunettes de l’américaine Anastasia Pagonis - 17 ans – pop ! Elle a perdu la vue à 12 ans. Moins pop ! Maladie génétique de la rétine. Ça arrive ! Elle pulvérise le record du monde en 400 m nage libre de 3’’21. Ça ça arrive moins souvent !
Elle, elle est ougandaise. Craquante ! La seule aux jeux para ! C’est aussi la plus jeune compétitrice des jeux : 14 ans ! Husnah Kukundakwe. Née sans son avant-bras droit et avec une malformation à la main gauche. Ben oui ça arrive. Mais ça n’empêche pas d’avoir des étoiles dans les yeux et un sourire qui fait craquer la planète olympique !
Tokyo vibre à leurs exploits depuis mercredi ! Déficiences mentales, physiques ou visuelles. Peu importe ! Ils représentent 162 délégations dans 22 disciplines différentes. Ils pratiquent quasiment les mêmes sports que les valides avec l’une ou l’autre difficulté en plus. Peu importe ! Notre regard change par le biais de ces jeux. C’est le plus important. Ne l’oublions pas – nous vous le rappellerons – ils représentent 15% de la population mondiale, 1,2 Milliard de personnes avec un objectif commun : s’épanouir.