Grèce : une femme et quatre enfants meurent dans le naufrage d'un bateau de migrants
Monde Europe
Quatre enfants et une femme sont morts dimanche suite au naufrage au large de l'île grecque de Leros d'un canot pneumatique...
iXPé
© Getty Images
Terrible désillusion pour les futurs corsaires des mers : la sortie de Skull and Bones, prévue pour le 9 mars prochain, est encore reportée. Ubisoft l’annonce à demi-mot, un peu honteusement. Pour rappel, le jeu est en développement depuis 2013 et sa distribution était prévue pour 2018. On peut désormais souhaiter un joyeux dixième anniversaire aux développeurs et QA testeurs qui s’acharnent sur un projet dont l’issue n’est pas très claire.
A côté de cette annonce, Ubisoft déclare également que trois jeux vidéo, dont les titres n’ont pas été révélés, sont désormais annulés. Il est très peu probable que des informations au sujet de ces projets annulés soient accessibles. Cafouillage et frustration.
Le communiqué transmis par Ubisoft hier soir avait pour but d'"avertir de ses résultats sur l’exercice fiscal 2022-2023." Et quel exercice ! Un naufrage (pour rester dans le thème des pirates), c’est ce qui ressort de l’année fiscale passée : une perte opérationnelle de 500 millions d’euros contre un profit de 400 millions d’euros précédemment. Le studio s’attendait à une croissance de 10%, c’est finalement le contraire qui devrait se produire avec une baisse attendue de 10%. Coup dur.
En effet, les jeux Just Dance 2023 et Mario + The Lapins Crétins : Sparks of Hope n’ont pas brillé, fiscalement parlant. Au contraire, ils ont fait perdre de l’argent à Ubisoft, malgré un matraquage publicitaire pour Mario + The Lapins Crétins. En ce qui concerne Just Dance, c’est une mauvaise surprise pour la licence pourtant très appréciée et jouée.
Le but pour cette année 2023 est de clairement rectifier le tir. Yves Guillemot, le PDG d’Ubisoft, se veut optimiste et rassurant.
Comme le tweete Ethan Gach, journaliste chez nos confrères de Kotaku : "Après une année 2022 terrible, Yves Guillemot indique à son personnel que l’année à venir est cruciale, que la balle est dans le camp du personnel et que ce dernier doit délivrer ses projets dans les délais et le budget prévu."
À cela, Yves Guillemot ajoute : "Aujourd’hui plus que jamais, j’ai besoin de toute votre [celle du staff] énergie et dévouement pour s’assurer que nous puissions revenir sur le chemin du succès."
Le PDG exprime ces souhaits alors qu’au même moment, le studio décide de réduire les coûts d’environ 215 millions de dollars au cours des deux prochaines années, une partie de ces économies provenant d’une réduction des effectifs de l’éditeur de plus de 20.000 personnes.
Ces coupes budgétaires ont directement un impact chez les salariés du studio. Comme on l’apprend dans l’article de nos confrères de Kotaku, des développeurs d’Ubisoft se sont confiés à un journaliste de la plateforme. Ils constatent déjà des réductions d’effectifs auprès de leur structure.
Ils ont également déclaré qu’il y avait eu des licenciements sur certains sites d’Ubisoft aux États-Unis l’automne dernier, notamment dans les bureaux de San Francisco. Comme le relate toujours Kotaku, un porte-parole d’Ubisoft a déclaré que "seuls 27 postes avaient été supprimés dans le cadre de cette restructuration."
Cette année 2023 sera l'épreuve du feu pour Ubisoft : tenir des promesses, remonter la pente, sortir des jeux prévus et virer des effectifs, donc. Plus sérieusement, la sphère vidéoludique internationale est de plus en plus instable ces dernières années avec des rachats de grands groupes, notamment. À voir si Ubisoft se sauvera en se faisant racheter ? Rien n'est moins sûr.
Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF
Quatre enfants et une femme sont morts dimanche suite au naufrage au large de l'île grecque de Leros d'un canot pneumatique...