Vous l'avez peut-être remarqué lors des premières compétitions de ces Jeux Olympiques d'hiver de Pékin, plusieurs athlètes se sont présentés en compétition avec des sparadraps couvrant une partie de leur visage. Des images qui peuvent surprendre mais qui sont désormais devenues habituelles pour ceux qui suivent régulièrement les compétitions hivernales.
Ces sparadraps ou patches permettent en effet aux athlètes de protéger leur peau lorsque les températures sont trop basses. A Pékin, les athlètes en auront d'ailleurs bien besoin. Ceux-ci doivent en effet composer avec des températures polaires sur les sites montagneux de Yanqing et de Zhangjiakou qui accueillent la plupart des compétition en extérieur.
Lors des entraînements pour la descente messieurs à Yanqing, de fortes rafales de vent et des températures glaciales ont été enregistrées (entre -36 et -28 degrés au sommet de la piste). De quoi mettre à rude épreuve la peau des sportifs alors que la température ressentie peut descendre ultérieurement à cause de la vitesse des athlètes et du vent.
Les athlètes se sont donc empressés de recouvrir les parties les plus exposées de leur visage avec ces sparadraps pour éviter les brûlures dues au froid piquant, à savoir le nez, les pommettes et les joues.
Régulièrement autour des -15 degrés en journée, les températures baissent ultérieurement quand le soleil se couche. En dehors de l'utilisation des sparadraps, les athlètes usent de tous les stratagèmes pour se chauffer et réduire l'impact du froid sur leurs prestations. Les fondeurs français n'ont d'ailleurs pas hésité à faire appel aux conseils de l'armée pour lutter face aux conditions climatiques.
Il nous revient également que certains athlètes envisagent d'utiliser des chaussettes ou des gants électriques chauffants pour éviter le gel des extrémités. Comme quoi, tous les moyens sont bons pour éviter d'avoir froid.