Le comité d’organisation des Jeux olympiques de Tokyo a expliqué avoir installé un système sophistiqué de filtrage pour protéger les nageurs d’éventuelles eaux usées, en réponse à des informations évoquant une mauvaise odeur dans la baie de Tokyo, où doivent se tenir des épreuves sportives.
La qualité de l’eau de la base nautique d’Odaiba (sud-est de Tokyo) n’est pas en odeur de sainteté, surtout depuis qu’une épreuve test de paratriathlon a été annulée en 2019 à cause des niveaux élevés de bactérie E. coli qui y ont été mesurés.
Mais un élu local a nié les informations parues cette semaine dans la presse japonaise et internationale, selon lesquelles le lieu situé au bord de la baie de Tokyo, et qui accueillera les épreuves de natation en eau libre et de triathlon, sentait "les toilettes".
"Il n’y a pas de mauvaise odeur", a déclaré mercredi à l’AFP Shigeru Eonomoto, qui a expliqué s’être rendu sur place pour humer la situation.
"La qualité de l’eau n’est pas bonne quand il pleut car les égouts s’y rejettent", a toutefois reconnu M. Eonomoto, qui habite non loin de là.
Un journaliste de l’AFP, dépêché sur place, n’a pas relevé d’odeur pestilentielle dans la zone, surveillée par la police et fermée par des barrières en prévision des Jeux.
Le comité d’organisation Tokyo-2020 a assuré mercredi soir avoir pris diverses mesures en prévision des compétitions, comme l’installation d’un "triple filtre" pour préserver la qualité de l’eau.