"Danse des pouces"
En 2011, il est demi-finaliste à Wimbledon, après un quart spectaculaire remporté face à Federer. S’ensuivent une finale à Bercy et au Masters.
L’année suivante, c’est le retour de la "danse des pouces" avec laquelle il célèbre ses victoires : il se hisse jusqu’en quarts à Roland-Garros, devenant le premier Français de l’ère Open à atteindre ce niveau dans les quatre "Majeurs". Il accède ensuite au dernier carré à Wimbledon et termine l’année 5e mondial, son meilleur classement. En tout, Tsonga aura passé 260 semaines dans le Top 10.
Mais son grand regret restera sans doute la demi-finale perdue à Roland-Garros 2013. Trente ans après Noah, l’histoire lui tend les bras. Après avoir maîtrisé Federer, alors 3e mondial, en quarts, David Ferrer semble à sa portée. Mais, paralysé par l’enjeu, Tsonga manque son grand rendez-vous.
Après le match, "j’avais envie de tout casser, de me mutiler", déclarera-t-il, frustré de n’avoir pu montrer son meilleur niveau devant "son" public. Car, au-delà de son palmarès, riche d’un autre Masters 1000 à Toronto en 2014, Tsonga restera, avec Gaël Monfils, l’un des chouchous des fans tricolores.
"En France, le public a toujours été extrêmement bienveillant à mon égard […] C’est une source de motivation très puissante. La moindre des choses, c’est de lui rendre ce soutien, de l’honorer en mouillant le maillot".
Membre fondateur de la All In Tennis Academy, une nouvelle structure française de formation, Tsonga, marié et père d’un petit garçon, souhaite désormais "aider le tennis français".