La musique classique avec ses orchestres a influencé le rock. Cette musique a aussi une répercussion sur notre charmante langue française, on utilise sans même y penser tout un tas d’expression en rapport avec celle-ci : Ne pas aller plus vite que la musique ; Réglé comme du papier à musique ; Il faut accorder nos violons ; “Ce n’est pas parce qu’on ne sait pas danser que l’orchestre doit être mauvais.” Ou de Marcel Pagnol “Quand on fera danser les couillons, tu ne seras pas à l’orchestre.”
''Music'' que serait ce tube de John Miles de 1976 sans ses arrangements orchestraux ? Derrière les manettes, c’est Alan Parsons, lui qui enregistre aussi le ''The Dark Side of the Moon'' de Pink Floyd et devient le leader d’Alan Parsons Project, pour gérer l’orchestre, c’est Andy Powell, futur producteur des deux premiers albums de Kate Bush. Stevie Nicks, en solo, va aussi vouloir un son d’orchestre classique pour ''Beauty and the Beast'' qu’elle dédie à son ami, le batteur de Fleetwood Mac, Mick Fleetwood, section de corde dirigée par l’un des maîtres du genre, Paul Buckmaster, qui a travaillé aux côtés de David Bowie, d’Elton John, de Leonard Cohen, ou encore des Rolling Stones. Une super production comme l’album ''The Wall'' en 1979 exige un grand orchestre avec Roger Waters qui appelle le célèbre Michael Kamen, compositeur américain, chef d’orchestre, très connu dans le milieu pop/rock. C’est lui qui en arrive à ce résultat avec Queen, en 1986, avec ''Who Wants To Live Forever'' pour la BO du film ''Highlander'' et sur ce tube d’Eurythmics ''Here Comes The Rain Again'' en 1983.