Les artistes aiment cacher des indices dans leurs œuvres. Finalement, ils se racontent toujours un peu au travers de leurs créations. Certains plus que d’autres, chaque titre semble être une métaphore de leur propre histoire qui leur sert à l’exorciser, à la partager. On n’est pas loin de la catharsis parfois voire de la thérapie !
En 1956, Johnny Cash sort ce titre hautement autobiographique : " I Walk The Line ". Il vient tout juste de se marier, mais n’est que très rarement à la maison. Il souhaite rester du bon côté de la ligne, en accord avec ses principes : loyauté à sa famille, fidélité à sa femme, il veut éviter les tentations de la vie sur la route. Ce premier mariage ne tiendra pas, et Johnny Cash connaîtra une descente aux enfers avant de trouver la stabilité auprès de la chanteuse June Carter qu’il épousera finalement quelques années plus tard. Après la rencontre avec Bob Dylan, une évolution notable va s’enclencher dans le processus d’écriture des Beatles. John Lennon signe alors ce très beau " In My Life ". C’est un peu le même principe ici avec " Moments of Pleasure " en 1993, Kate Bush évoque les moments passés en famille, avec ses amis… Dans “Alive” de Pearl Jam, on retrouve un élément qui concerne son auteur, le chanteur Eddie Vedder et une histoire qui l’a marqué à vie lorsqu’à l’adolescence, il apprend que celui qui l’a élevé n’est pas son père biologique, ce dernier étant mort des suites d’une longue maladie… Quoi de plus autobiographique que ce grand classique d’Amy Winehouse “Rehab” ? Son label exige qu’elle entre en cure de désintox, sa réponse est non, non, non… Pour la petite histoire, elle finira par accepter de se faire aider malheureusement, sans grand succès.