On le disait oiseau pour le chat mais Seraing s’accroche, emmené par son coach aux fameux états de service… comme T2. Il évoque Florent Malouda, les courses inutiles, Frankie Vercauteren, la verticalité, Michel Preud’homme, les journées de vingt heures, Laszlo Bölöni, le VAR et les “migraines” de Dieumerci Mbokani. Mais aussi Marius Mouandilmadji, les datas, Enzo Scifo, les “salopards”, Sadio Mané, la ruse des adjoints, Khalidou Koulibaly, le coeur de l’Union et le 4-4-2 “façon camping”. Et surtout… les ronflements de Tomislav Ivic. José Jeunechamps (Seraing) passe “Sur Le Gril”.
On le retrouve au Pairay, lendemain de courte défaite à Gand… et veille de suspension confirmée de 3 matches, suite à son expulsion lors du match face au Cercle. Ses joueurs ont deux jours de congé… mais lui pas.
“Entraîneur, c’est une autre vie que joueur: joueur, vous arrivez à 8h30 pour l’entraînement… et à 14 h, vous êtes chez vous…” explique José Jeunechamps, le T1 serésien. “Entraîneur, vous faites des journées de 10, 15… parfois 20 heures. Ça ne vous quitte pas… Moi, j’ai raté la soirée de mon mariage… car j’avais match le lendemain. Pareil avec la naissance de mes enfants… On peut trouver ça excessif, mais je suis comme ça… Le foot est un sport de pression et d’émotion: je ne conteste pas ma carte rouge du Cercle, j’ai un peu pété les plombs, je le reconnais. Mais ce qu’on nous demande, garder le contrôle en permanence, est surhumain: nous sommes des compétiteurs… donc un petit dérapage de temps en temps, je trouve ça normal. Le nombre de procès qu’on a faits à Michel Preud’homme à l’époque, c’est totalement exagéré… Cela dit, montrez -moi l’image où je touche le kiné du Cercle: cherchez, il n’y en a pas… car je ne l’ai jamais touché. Alors vous savez, moi le VAR, je déteste ça: ça dénature le foot, ça casse le rythme…. et ça n’augmente même pas la justice. Mais c’est vrai: arbitrer est un métier très difficile… encore plus que celui d’entraîneur! (clin d’oeil)”