Le taux d’emploi des femmes bruxelloises monoparentales d’origine belge montre qu’il est difficile de combiner famille et travail. Pour les femmes d’origine étrangère, la situation sur le marché du travail est toutefois encore plus précaire, ressort-il mardi des statistiques d’Actiris, l’office régional bruxellois de l’emploi, communiquées à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme.
La monoparentalité est un phénomène très prononcé dans la capitale, y concernant une famille sur trois, contre une sur quatre pour l’ensemble du pays. Dans 80% des cas, c’est la mère qui a la charge des enfants. Une situation qui peut s’avérer difficile à concilier avec une recherche d’emploi et une vie professionnelle.
Cela s’observe en effet au niveau du taux d’emploi des femmes bruxelloises monoparentales d’origine belge, qui s’élève à 71%, contre 83% pour celles en couple (mariée ou non) avec enfant(s). Cette réalité vaut également pour les hommes : 78% pour les hommes monoparentaux d’origine belge contre 88% pour ceux avec partenaire et enfant(s), détaille Actiris.