Pathologique souvent associé à la vieillesse, la maladie de Parkinson touche environ 40.000 personnes dont des adultes encore actifs professionnellement. Aucun remède n’existe actuellement et les traitements disponibles ne font que temporairement masquer les symptômes. Ce trouble neurologique, qui connaît la croissance la plus rapide au monde, touche actuellement sept à dix millions de personnes sur la planète. Avec le vieillissement de la population, ce nombre devrait doubler au cours des 25 prochaines années.
Bouger
À l’occasion de la Journée mondiale de Parkinson de ce 11 avril, les associations Stop Parkinson, Association Parkinson, Action Parkinson, Vlaamse Parkinson Liga et Demoucelle Parkinson Charity avaient appelé les Belges atteints de la maladie à pratiquer une activité physique.
Des recherches menées auprès de 8000 patients ont en effet montré que la thérapie par le mouvement est bien pertinente pour les patients, relèvent les associations. "La thérapie par le mouvement conventionnel, telle que la kinésithérapie, est depuis longtemps prescrite et étudiée. Maintenant, des recherches ont également été menées sur d’autres types de mouvements, tels que la danse, la marche nordique, l’aérobic, l’entraînement à l’équilibre et à la marche, le Taï-Chi, etc.".
"L’activité physique est très importante pour la santé physique et mentale. L’exercice a un effet positif à tous les stades de la maladie de Parkinson. Bien entendu, le type d’activité le plus approprié pour le patient dépend du stade de la maladie auquel il se trouve", note le Docteur Alexandra Boogers.
Pour les personnes atteintes de Parkinson, se déplacer est une tâche difficile au quotidien : la maladie se caractérise entre autres par des tremblements au repos, de la raideur, des difficultés d’équilibre, de la lenteur, une modification de la démarche, ainsi que des blocages soudains de la marche. Le sommeil est également affecté par ce trouble neurologique décrit pour la première fois par James Parkinson, en 1817.