À l'occasion de la Journée mondiale de la vue, l'équipe de "La Grande Forme" s'est intéressée au mélanome oculaire, une tumeur cancéreuse rare de l'œil, qui se forme dans les cellules appelées mélanocytes. Éléments d'information avec le Dr Qin, ophtalmologue à l’hôpital Delta (Chirec).
Ce 14 octobre, c'est la Journée mondiale de la vue. L'occasion de nous intéresser au mélanome oculaire. Il s'agit d'une tumeur maligne - un cancer - qui atteint l'œil et qui se développe aux dépens des cellules mélanocytaires, qui contiennent la mélanine. On parle surtout du mélanome choroïdien, au niveau de la partie arrière de l’œil, juste derrière la rétine dans le fond de l’œil. Il existe également le mélanome conjonctival, et le mélanome de l’iris, qui sont 2 autres formes plus rares de mélanome oculaire. Nous allons nous focaliser sur le mélanome choroïdien. Une maladie considérée comme rare ; 5 cas pour un million d'habitants.
Dans les cas les plus graves, ce cancer peut se métastaser ; invasion locale au niveau de l’orbite, et à distance au niveau du foie, des os ou encore des poumons. Cela est cependant rare et concerne 1 à 2% des patients.
Symptômes
La majorité des cas sont diagnostiqués sur un examen de routine du fond de l'œil. En effet, le patient ne se plaint pas de symptômes pour la plupart des cas ! Rares sont les cas plus avancés qui présentent alors une baisse de vision et des déformations visuelles peuvent être des symptômes.
Facteurs de risque
Dans la plupart des cas, c'est dû suite à la transformation d’un naevus choroïdien (grain de beauté au niveau du fond de l’œil). Il faut donc être suivi pour être sur que ce grain de beauté ne se transforme pas en mélanome oculaire.
Certains facteurs peuvent être prédisposants : faible pigmentation cutanée, iris plus clair (yeux plus clairs), certaines maladies oculaires liées à une hyperpigmentation.
Ce mélanome choroïdien est cependant spontané dans la plupart des cas et dû à une mutation dans des cellules mélanocytaires.