Les agents de l’Agence wallonne du Patrimoine (AWAP) dénoncent depuis trois ans un manque de cohérence structurelle, des problèmes de financement mais surtout un déficit de personnel. Ils ne veulent pas perturber les journées du Patrimoine mais s’exprimeront vendredi lors de la soirée d’ouverture sur le site du Grand Hornu.
Les organisations syndicales, en front commun, ont exposé jeudi après-midi l’ensemble des problèmes auxquels sont confrontés les agents de l’Agence wallonne du Patrimoine (AWAP) depuis trois ans. Ils dénoncent un criant déficit de personnel depuis la fusion entre l’Institut wallon du Patrimoine (IPW) et le département du Patrimoine du Service public de Wallonie. "Il y avait à ce moment-là 360 statutaires et 40 personnes en CDD, mais nous devons depuis lors composer avec 345 postes, dont 13 sont inoccupés", a expliqué Laetitia Marbais, déléguée permanente CGSP-SPW. "Conséquence, certains chantiers sont suspendus par manque d’architectes, d’historiens de l’art et d’opérateurs de fouilles. Le plan de personnel fonctionne avec une enveloppe fermée et les départs ne sont pas compensés poste pour poste. La Cour des comptes a déjà pointé le problème du doigt", a-t-elle ajouté.