Malik, c’est de la dynamite ! Une véritable pépite. Un judoka doté d’une incroyable explosivité. Avec sa technique et sa vitesse d’exécution, le jeune judoka formé à Visé a déjà renversé plusieurs grands noms du judo.
Dernier coup d’éclat au Grand Prix de Zagreb. Le 16 juillet dernier, le Liégeois de 22 ans bat au 2ème tour le nouveau champion d’Europe, Hidayet Heydarov (Ndlr: un adversaire qu'il pourrait retrouver dès son 2ème combat dans ces mondiaux). Une victoire face au numéro 2 mondial pour son retour dans la catégorie des moins de 73kg.
Une carrière qu’il compte poursuivre dans cette caté après avoir tenté de monter en -81kg. "J’avais vraiment du mal à prendre du poids" raconte le double vainqueur de l’Open de Visé. "Pour les moins de 81kg, j’étais beaucoup trop léger. On a fait une prise de masse. J’ai suivi un programme diététique et je suis monté à 79-80kg, mais d’un coup, j’ai eu un 'down' et je suis redescendu à 77kg. Et c’est là qu’on a décidé avec le staff et les entraîneurs de retenter les -73kg. Pour la compétition à Zagreb. La perte de poids a été assez rapide, assez simple. Ce n’était pas compliqué. Et j’étais en forme le jour de la compétition. Physiquement, j’ai l’impression que je peux 'jeter' tout le monde dans cette catégorie. Je sens que je rivalise beaucoup mieux qu’en -81kg. En -81kg, les judokas font des régimes à partir de 88 ou 89kg et moi, j’étais à peine à 78-79 kg. Ça ne le faisait pas physiquement".
Pour les -81kg, j’étais beaucoup trop léger
Malik Umayev, 138ème mondial va donc participer ce samedi à ses premiers championnats du monde senior en -73kg. Un rendez-vous qu’il attend depuis très longtemps.
"Je suis excité et impatient" explique le judoka belge. "Je rêve d’y participer depuis tout petit. Surtout d’être champion du monde, champion de ma catégorie. C’est quelque chose de grand. Depuis que je suis tout petit, j’ai toujours voulu le faire et ici, ce sera ma première opportunité de pourvoir le faire. Quand j’étais petit, mon père me montrait des vidéos de judo. Par exemple Toshihiko Koga (ndlr: triple champion du monde et champion olympique à Barcelone) quand il gagnait les championnats du monde. Mon père me disait toujours... Quand est-ce que toi, tu vas devenir champion du monde ? J’ai évolué petit à petit. Et j’en suis là aujourd’hui et ça me fait vraiment plaisir".
Les mondiaux, j’en rêve depuis tout petit. Mon père me montrait les vidéos des victoires de Koga...