Certains l’appellent " le chouchou à Hein ". Et pour cause : depuis de nombreuses années, le coach de Gand voulait le recruter… et pour sa première saison, le Liégeois est déjà devenu le maillon fort de Buffalos qui visent haut. Il évoque les agents, Tarik Tissoudali, les X-goals, Timmy Simons, la paternité, Sergio Busquets et ses lettres aux supporters. Mais aussi le tiki-taka, le coefficient UEFA, l’argent noir, son frangin Alexis, les cartons pour rouspétance et Steven Gerrard. Et bien sûr… ses fameuses passes diagonales. Julien de Sart passe " Sur Le Gril ".
Malgré ses 27 ans tout récents, il balade déjà son mètre quatre-vingt-sept pour la… 9e saison chez les professionnels. Celui qui (avec son frère Alexis, aujourd’hui en prêt à OHL) a si longtemps été taxé de " fils de ", s’est largement affranchi de l’ombre de son paternel (NDLA : Jean-François, ex-FC Liège, Anderlecht, Standard et Diable Rouge), aujourd’hui reconverti derrière son guichet bancaire.
" Ca a été dur au début car forcément, les gens disaient qu’on était favorisés par notre nom " commence Julien de Sart. " On a donc dû prouver plus que les autres… mais ça nous a endurcis mentalement. D’un autre côté, on a toujours bénéficié des bons conseils du paternel, qui était du milieu. Il était toujours très exigent et jamais satisfait de nos performances : je suis aussi comme ça ! Il nous a transmis cette volonté de faire toujours plus et mieux. Après, ce que les gens pensent, vous savez… On a appris à laisser parler. "