Kévin et Jonatan Borlée ont annoncé qu’ils prendraient leur retraite après les JO 2024, à Paris.
C’était l’une des questions que se posaient les fans d’athlétisme : mais que feront Kévin et Jonathan Borlée ? En conférence de presse, les deux athlètes de 34 ans ont annoncé qu’ils n’allaient pas (encore) mettre un terme à leur carrière et qu’ils comptaient bien rester en forme et se préparer pour les JO de 2024 à Paris et qu’ils arrêteraient après.
En conférence de presse, Jonathan Borlée a pris la parole en premier en évoquant leur intérêt important pour les JO mais également les bons et les mauvais moments. Après cela, le recordman de Belgique du 400 mètres a expliqué qu’ils allaient arrêter après les Jeux de Paris : "Il est temps pour nous de songer à l’avenir, à un nouveau départ. Il est temps de nous fixer de nouveaux objectifs, de nouveaux challenges. Après mûre réflexion, nous souhaitons arrêter notre carrière, mais pas avant 2024. Après les Jeux de Paris. Malgré tout, notre rage de vaincre, notre envie de nous dépasser est toujours là. Nous aimons les challenges. Les deux prochaines années vont nous mettre au défi. Nous en sommes bien conscients mais nous sommes prêts à le relever. Nous n’avons pas envie de nous arrêter et de vivre avec le regret de ne pas avoir essayé."
Dans l’Hexagone, les deux membres des Belgian Tornados viseront une médaille avec le relais, la seule qui leur manque, après avoir décroché de multiples titres sur la scène mondiale et européenne.
Après la conférence de presse, ils sont venus évoquer leur décision au micro de David Bertrand.
"On va tout faire pour que ces deux années soient belles. On sent qu’on en a encore dans les jambes. On se dit que c’est possible, on a un staff incroyable autour de nous, ça nous motive. Pourquoi pas terminer sur quelque chose de beau avec Paris en ligne de mire ? On voulait sans doute finir à deux mais on ne s’est pas concertés. La médaille olympique n’est pas une obsession, on sait qu’on est capable de performer et on va tout faire pour que tout s’aligne à Paris. On n’a plus vraiment de marge d’erreur, beaucoup de choses doivent s’aligner pour atteindre les niveaux de performance requis.", a notamment expliqué Kévin.
Son frère, Jonathan, a aussi parlé de sa saison compliquée : "Il y a eu des moments difficiles les dernières semaines mais j’ai terminé l’année avec énormément de plaisir. Cette année a été très compliquée mais ce sont des moments qui me poussent dans mes derniers retranchements. J’ai terminé la saison sur des hauts, ce sont plus ces moments-là que je retiens avec l’envie de les revivre les années qui suivent. La confiance de notre encadrement, de la famille nous a donné la sérénité pour continuer. Je ne sais pas si on y arrivera mais c’est possible. Mes enfants me donnent une énergie incroyable. Si je pouvais partager cela avec eux à Paris, ça serait la cerise sur le gâteau. J’espère qu’ils pourront avoir des souvenirs comme les miens aux Jeux Olympiques."
Leur père et entraîneur, Jacques, a expliqué qu’il n’avait "pas été concerté" et qu’il croyait toujours que ses enfants pourraient passer sous les 45 secondes.