Monde Amérique du Nord

Kevin McCarthy progresse dans sa quête de la présidence du Congrès mais échoue encore

US Republican Representative of California Kevin McCarthy listens as lawmakers take a 13th vote for House Speaker at the US Capitol in Washington, DC, on January 6, 2023. McCarthy took a significant step to securing the gavel Friday after three days of d

© Belga

Par Belga, édité par Lavinia Rotili

Le républicain Kevin McCarthy est parvenu vendredi à convaincre quelques trumpistes de soutenir sa candidature au poste de "speaker" du Congrès, pas suffisant toutefois pour lui dégager la route.

Pour la première fois, au quatrième jour de négociations, il a fait des progrès significatifs. Seulement une poignée d’irréductibles restaient opposés à son élection et l’élu espérait les faire rentrer dans le rang d’ici à 22h00 (04h00 belges samedi), quand les débats reprendront.

Ce noyau dur d’élus conservateurs profite de la très fine majorité républicaine décrochée aux élections de mi-mandat pour jouer les trouble-fêtes. Il campe sur cette position à l’issue de 13 votes.

Cette paralysie du Congrès a des répercussions concrètes : sans "speaker", les élus ne peuvent pas prêter serment ni voter de projet de loi. Impossible aussi de participer à des commissions parlementaires ou de recevoir des informations classées secret-défense.

Les 434 membres de la Chambre des représentants continueront à voter jusqu’à ce qu’un président soit élu.

Pas d’autre concurrent

Kevin McCarthy n’a pas de concurrent crédible. Seul le nom du chef de groupe Steve Scalise a circulé comme alternative, sans que ses chances ne semblent sérieuses.

L’agacement était palpable chez les membres du "Grand Old Party", qui soutiennent Kevin McCarthy. Nombre d’entre eux ont quitté l’hémicycle en signe de protestation durant le discours de Matt Gaetz, un des élus à la tête de la fronde.

Les démocrates n’ont pas assez de voix pour mettre fin à la paralysie

Dans les rangs démocrates, on cherche à faire preuve d’unité autour de son chef Hakeem Jeffries. Mais son camp n’a pas assez de voix pour mettre fin à la paralysie.

Les démocrates ont aussi dénoncé la mainmise des fidèles de Trump sur le parti républicain, deux ans après l’attaque menée par ses partisans contre le siège du Congrès.

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