Cyclisme

Kopecky se réjouit de l’arrivée de Wiebes : "Je vais pouvoir courir de manière plus offensive et j’aime ça"

Kopecky se réjouit de l’arrivée de Wiebes : "Je vais pouvoir courir de manière plus offensive et j’aime ça"

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Lotte Kopecky aborde une saison 2023 qui s’annonce chargée. Avec des objectifs plein la tête sur la route, la qualification pour les Jeux Olympiques sur la piste, l’Anversoise va une nouvelle fois jongler avec les calendriers.

Sa première saison chez SD Worx a coïncidé avec son émergence au plus haut niveau. Ses victoires aux Strade et au Tour des Flandres ont ouvert son appétit, sa deuxième place aux championnats du monde l’a laissé sur sa faim. Kopecky est loin d’être rassasiée.

L’hiver a été studieux. "J’ai bien travaillé. Je suis où je dois être à ce moment de la saison. J'espère que je pourrai entamer la saison avec au moins la même condition que l’an dernier. Mais ça ne veut pas dire que je vais gagner les mêmes courses ou de la même manière. Cela dépend aussi d’autres facteurs. Mais il y a une très bonne vibe au sein de l’équipe SD Worx", explique Lotte Kopecky dans le cadre de la présentation de sa formation au Musée royal des Beaux-Arts d’Anvers.

Kopecky : "J'espère que je pourrai entamer la saison avec au moins la même condition que l’an dernier"

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Les premiers mois de son année 2023 sont tracés et réglés comme du papier à musique. De février à fin avril, les grands rendez-vous vont s’enchaîner. "Je vais commencer ma saison avec l’Euro sur piste en Suisse (8-12 février à Grenchen, ndlr). Je switche ensuite directement vers la route avec Het Nieuwsblad. Je courrai ensuite les classiques du printemps jusqu’à l’Amstel Gold Race. Je prendrai ensuite la direction du Canada pour la Nation’s Cup de Milton sur la piste (20-23 avril). Et puis je prendrai un peu de repos avant de lancer la préparation des championnats du monde aussi bien sur la piste que sur la route. La combinaison route-piste s’accorde selon moi plutôt bien".

Lotte Kopecky détaille son programme 2023

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L’été 2023 comme test pour préparation des JO

Après ce premier bloc costaud, place aux courses par étapes et aux grands tours. Entre le Giro ou le Tour, le choix n’a pas encore été tranché. "Les mondiaux sur piste arrivent très vite après le Tour, ce qui est peut-être moins intéressant mais on ne connaît pas encore le parcours du Giro donc on attend encore un peu. La décision arrivera assez vite quand le tracé du Tour d’Italie sera dévoilé. Mais une chose est sûre : je ne ferai pas les deux. Je suis assez impatiente de savoir où m’amènera ma préparation pour ces Mondiaux parce qu’ils se dérouleront aux mêmes dates que les Jeux Olympiques l’année d’après. J’espère donc qu’on pourra trouver la bonne formule".

Quadruple championne du monde sur la piste, médaillée d’argent sur la route, Kopecky passe avec bonheur de la route à la piste. "Quand je suis en bonne condition. Je peux faire le 'switch' assez facilement. Ce n’est donc pas un problème. Combiner les deux est très fatigant mais en même temps cela apporte de la fraîcheur. Je me sens bien avec cette alternance et le fait de faire de temps en temps autre chose. Et quand on regarde les résultats que j’ai décrochés sur la piste (deux fois championnes d’Europe et du monde l’an dernier, ndlr), je ne vois pas pourquoi je ne le ferai pas. J’en retire beaucoup de satisfaction".

Lotte Kopecky sur la combinaison piste-route : "Quand je suis en bonne condition, je peux faire le 'switch' assez facilement"

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En ce mois de janvier, l’heure est encore aux vœux. Nous avons donc demandé à Lotte de choisir la course qu’elle aimerait accrocher à son palmarès en 2023. "Je dis toujours Paris-Roubaix, parce que j’en rêve. Mais le championnat du monde est encore un cran au-dessus. Donc si je ne peux en choisir qu’une, je choisis le titre mondial sur la route. Mais je ne vais pas m’arrêter à la fin de cette saison donc j’aurai encore des opportunités de gagner. Paris-Roubaix et le Mondial sont vraiment deux courses que j’ai en tête et où je voudrai jouer ma carte à fond".

Lotte Kopecky : "Je rêve de Roubaix, mais les Mondiaux sont encore un cran au-dessus"

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SD Worx a réussi un joli coup en attirant Lorena Wiebes cet hiver. Kopecky pourrait voir la meilleure sprinteuse du monde comme une concurrente, elle se réjouit de son arrivée. "Cela va m’enlever de la pression. Je vais pouvoir courir de manière plus offensive. Et c’est aussi de cette manière que j’aime courir. Et si une course arrive au sprint, on sait que Lorena est la plus rapide. Ce n’est pas un problème pour moi. Finalement, le programme est tellement important que nous ne serons pas d’office aux départs des mêmes courses. Je ne vois que des avantages", conclut l’ancienne championne de Belgique.
 

© Getty Sport

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