Budget

L'amour a-t-il un prix ? L'inflation pèse aussi sur le budget "rencards"

L'amour a-t-il un prix ? L'inflation pèse aussi sur le budget "rencards".

© Cultura RM Exclusive/Robin James

Face à l'augmentation des prix, célibataires en quête de partenaire(s) et jeunes couples sont obligés de surveiller leur budget.

Plus d'un célibataire sur trois (37%) admet avoir moins de budget pour les rendez-vous qu'il y a six mois, affirme le site de rencontres Meetic. Selon eux, les célibataires opteraient "désormais" pour des rencontres dans des "lieux abordables voire totalement gratuits".

Les célibataires font preuve de créativité

Rendez-vous au McDo, dans les musées gratuits pour les plus jeunes, au parc ou dans un quartier mignon de votre ville... Les jeunes trouvent des astuces pour ne plus devoir dépenser trop d'argent.

Deux études, menées par les sites de rencontres Happn et Meetic en septembre et en décembre derniers, avancent que la dépense moyenne allouée à un rendez-vous amoureux oscille entre 20 et 40 euros par personne (en France).

Et, à l'approche de la Saint-Valentin, les amoureux risquent eux aussi de ressentir "pleinement l'impact de l'inflation", notamment sur les dépenses liées aux cadeaux, estime Antoine Fraysse-Soulier, responsable de l’analyse de marchés pour la plateforme financière eToro.

En effet, "le prix des produits de base pour les cadeaux les plus courants de la Saint-Valentin a augmenté de 23% au cours des deux dernières années, soit plus que l'inflation globale des prix à la consommation au sein de l'UE (16,2%)", détaille un communiqué d'eToro.

Saint-Valentin : pensez au fait maison ou à l'immatériel !

Selon ses analyses, "un bijou en argent sera le cadeau le plus avantageux que les Français pourront choisir, le prix de l'argent n'ayant augmenté que de 3% depuis 2021". Les bijoux en or (+13% sur deux ans) ou les boîtes de chocolats, dont "les produits de base comme le cacao et le sucre ont augmenté de 29% en moyenne", constitueraient des cadeaux moins attractifs."Nous ne pouvons pas dire que l'amour ne coûte rien", ironise M. Fraysse-Soulier.

Mais si la Saint-Valentin reste une "fête commerciale", la professeure en marketing et sociologie de la consommation à Kedge Business School Nacima Ourahmoune indique qu'un comportement "alternatif" émerge et se développe.

Face aux personnes qui ne vont pas renier leur consommation à l'occasion de ce rituel amoureux, "il y en a aussi d'autres qui vont se mettre à faire les choses par eux-mêmes en offrant par exemple des cadeaux plus symboliques, plus durables ou en cuisinant à la maison", explique l'enseignante. De quoi pouvoir faire quelques économies.

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