D'un point de vue environnemental, cette mise sur pause du monde a été bénéfique. Les émissions de gaz à effet de serre ont chuté drastiquement (notamment celles liées aux transports) et les gens se sont découvert une passion pour le fait maison et le consommer local.
Pourtant, cet éveil écologique s'est toutefois moins fait ressentir sur les réseaux sociaux, estime une étude publiée dans la revue Plos One. La recherche a analysé les posts Facebook (uniquement aux États-Unis) contenant les termes "changement climatique" ou "réchauffement climatique" entre août 2019 et décembre 2020. Le but était d'établir un "Climate Social Media Salience Index" (SMSI), un indice mesurant le taux de publications et de partages sur ce réseau social.
Les chercheurs ont constaté une diminution de 80% des partages et republications de contenus relatifs au climat à partir du printemps 2020.
Cette réduction semble s'être accrue au fur et à mesure que le Covid-19 s'est propagé. L'intérêt pour ces sujets a connu un regain au moment des feux de forêt et de sécheresses aux États-Unis pour finalement retomber à de faibles niveaux de partage quelques semaines plus tard.