Les médecins peuvent, par exemple, refuser les tarifs de la convention parce que ceux-ci sont si bas qu'ils ne permettent pas de couvrir les frais, parce que certaines techniques innovantes au profit des patients sont impossibles aux tarifs conventionnés ou parce que les prélèvements dans les hôpitaux sont trop élevés. "La mesure prise par Vandenbroucke rend inutile le déconventionnement des médecins alors même que ce choix est, depuis des décennies, un pilier fondamental du système de concertation" ajoute l'ABSym. Celle-ci entend toutefois encore donner l'occasion au ministre de désamorcer la situation.
Au-delà de cette de cette raison concrète de l'activation de la procédure de dénonciation, l'association dénonce d'autres "mesures populistes" du ministre Vandenbroucke qui "cherche, depuis un certain temps déjà, consciemment l'escalade avec les médecins". Il veut, par exemple, selon elle obliger les radiologues à travailler au tarif conventionné pour les examens effectués à l'aide de matériel médical lourd. Des mesures similaires attendent la biologie clinique, l'anatomie pathologique et la génétique. La prime que le ministre prévoit de réserver exclusivement aux médecins conventionnés pour compenser la hausse des prix de l'énergie "provoque une certaine colère", dénonce encore l'ABSyM.