Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a réclamé lundi des "peines sévères" contre les personnes qui seraient reconnues responsables de la série d'empoisonnements d'écolières secouant le pays depuis trois mois.
"Il n'y aura pas d'amnistie pour eux", a averti la plus haute autorité de l'Iran, qui évoquait cette affaire pour la première fois. "Cette affaire doit être prise avec sérieux (...) Si les empoisonnements sont prouvés, il s'agit d'un crime impardonnable", a précisé l'ayatollah Khamenei, qui s'exprimait à Téhéran devant les médias.
Au total, plusieurs centaines de cas d'intoxication au gaz ont été signalés dans plus de 52 établissements depuis la fin novembre, selon le décompte officiel. Le chef de l'autorité judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejei, a déclaré lundi que, s'ils étaient arrêtés, les auteurs de ces empoisonnements seraient jugés pour "corruption sur terre", l'un des principaux chefs d'accusation qui est passible de la peine de mort.