Actuellement en Guinée Conakry dans le cadre de son projet "Fight for Africa", Béa Diallo dit avoir été accueilli à l'aéroport par des milliers de jeunes scandant son nom et criant "Béa président". L'actuel échevin ixellois (PS) des Finances, de la Jeunesse, des Sports et de la Prévention (entre autres) est-il sensible à ces marques de soutien? Oui, si l'on en croit les propos tenus au journaliste de Sud Presse qui l'accompagne et que l'intéressé nous a confirmés par mail depuis Conakry : "Oui, si le peuple me le demande et si le contexte politique le permet, je prendrai mes responsabilités et je serais candidat."
Cela fait toutefois beaucoup de "si" avant d'affirmer que l'ancien champion de boxe belgo-guinéen briguera effectivement la présidence de ce pays d'Afrique de l'ouest, niché entre le Sierra Leone et la Guinée Bissau, qui possède aussi une frontière commune avec le Mali, la Côte d'Ivoire, le Liberia et le Sénégal. Reste à vérifier si Béa Diallo, qui n'est pas domicilié en Guinée Conakry, répond aux conditions d'éligibilité. Il devrait préciser ses intentions et ses ambitions lors d'une conférence de presse sur place à 14 heures (15 heures heure belge).