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L’Egypte ne fait pas exception : dans le pays aussi, l'application est utilisée comme un outil de libération de la parole, dans les pas de MeToo. En mai, une jeune femme, Menna Abdel-Aziz, 17 ans, a posté une vidéo sur TikTok dans laquelle elle apparaissait le visage couvert de contusions et affirmant avoir subi un viol en réunion.
Les autorités ont reconnu l'existence du viol mais elles ont aussi ordonné son arrestation, pour "promotion de la débauche", selon l'agence AFP. "Elle a commis des crimes […] Elle mérite d'être punie", a tranché le procureur général.
L'organisation Egyptian Initiative for Personal Rights a demandé sa libération immédiate et l'abandon de toutes les poursuites, exigeant qu'elle soit "considérée comme une victime de viol et une survivante". Ses six agresseurs présumés ont également été arrêtés et inculpés du même chef d'accusation. Selon le Code pénal égyptien, viol et agression sexuelle sont passibles de la prison à perpétuité.