Le large embargo sur le pétrole russe décidé lundi soir à Bruxelles par les chefs d'État et de gouvernement de l'UE pourrait marquer un point final dans la politique de sanctions énergétique européenne contre Moscou, a confirmé mardi le Premier ministre belge Alexander De Croo, alors que son homologue hongrois Viktor Orban criait victoire.
"Pour la Belgique, ce paquet est un grand pas en avant, arrêtons-nous là pour le moment et voyons son impact. D'ailleurs nous devons décider aujourd'hui comment mieux maintenir les prix de l'énergie sous contrôle, et éviter que nous connaissions cet hiver les mêmes difficultés que l'hiver dernier, c'est ça la priorité", a commenté Alexander De Croo à son arrivée au deuxième jour du sommet de Bruxelles.
De son côté, Viktor Orban a salué l'accord, qui prévoit une exemption pour le pétrole acheminé par oléoduc, permettant ainsi à son pays de continuer à recevoir du brut bon marché venu de Russie. Le dirigeant nationaliste bloquait depuis plusieurs semaines le projet d'embargo européen, parlant de "bombe atomique" lancée sur son économie.