"Certains territoires de l'intérieur ont plus de fréquentation qu'en temps ordinaire, comme l'Aveyron, les Vosges, les Hauts-de-France, la Lozère", met en avant le secrétaire d'Etat au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne.
En Occitanie, "le gagnant serait la campagne, avec des taux d'occupation qui sont pour certains départements au moins du niveau de juillet dernier, voire supérieur. Comme par exemple la Lozère", souligne M. Pinard. Même constat en Nouvelle Aquitaine avec une progression "du tourisme intérieur" dans la Creuse et en Corrèze.
Quant aux zones littorales, traditionnellement plébiscitées en été, leur succès ne se dément pas malgré la crise sanitaire. "Le littoral tire pas trop mal son épingle du jeu."
"La région qui s'en sort le mieux, c'est la Bretagne qui entre le 1er et le 25 juillet, a un taux d'occupation qui dépasse les 63%", détaille M. Crance pour les chaînes hôtelières.
"Les week-ends, on est sur des records de fréquentation mais en semaine, ça retombe sur des niveaux à priori inférieurs à juillet dernier", relève pour sa part M. Pinard. Dans le Finistère, "dès début juillet, il y a eu énormément de monde. C'est un bon début de saison comme on en a rarement", même si la clientèle anglaise "manque", souligne Xavier Druhen, directeur de l'agence d'attractivité du Conseil départemental.
En Provence-Alpes-Côte d'Azur, 22% de touristes français supplémentaires se sont rendus en vacances dans la région entre le 11 et le 17 juillet, par rapport à la même période à l'été 2019.