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L'humeur de Vincent Langendries : la ligne claire de Roberto Martinez

Roberto Martinez, la dernière ligne droite avant le mondial

© belga

Compte à rebours déclenché. Direction Qatar. Cette conférence de presse de Roberto Martinez n’a pas apporté son lot de grosses surprises. Etonnant non ? Fausse surprise plutôt avec l’arrivée du gamin Zeno Debast. Fausse surprise, tant Martinez l’avait pré-annoncé. Alors à quelques semaines de la liste définitive, les 30 noms sortis du chapeau sont ceux attendus.

Les absents ont-ils toujours tort ?

Contrairement au discours du coach annonçant que les absents d’aujourd’hui n’avaient pas de raison de paniquer. Qu’un siège dans l’avion était encore disponible… permettez-nous d’en douter. Exception faite évidemment de joueurs comme Lukaku ou Doku qui reviennent de blessure. Exception faite aussi d’un Chadli dont le profil unique (dixit le sélectionneur) lui permet de rêver à un 3e mondial. Ceux-là, sauf pépin physique, seront du voyage. Par contre, les autres absents de la liste de ce vendredi ont beaucoup de soucis à se faire…et pour certains peuvent déjà réserver leurs vacances de fin d’année, avec ou sans enfant.

Christian, Adnan et Divock les incompris

Christian Benteke l'incompris
Christian Benteke l'incompris © Tous droits réservés

Christian Benteke, malgré son profil unique, malgré ses états de service, risque bien de passer à côté de la Coupe du Monde. C’était déjà le cas en 2014. C’était encore le cas en 2018. Et c’est parti pour que cela se répète.

Adnan Januzaj, lui aussi s’éloigne du Qatar…mais contrairement à Christian, Adnan peut se targuer d’en avoir joué deux. Maigre consolation ! Quant à Divock Origi, malgré ses amours milanaises, il ne semble pas rentrer dans le moindre plan du sélectionneur catalan. Reste les cas de Praet, de Sambi Lokonga ou encore Mangala oubliés eux aussi ce vendredi. En étant " fit " et exclus de cette liste de 30 noms (où Lukaku et Doku rentreront avec certitude), comment imaginer figurer parmi les 26 " qataris ". A moins d’une vague de Covid (non, je rigole) ou une pléiade de blessures (ah non…on a déjà donné).

Denayer, la logique de l'exception "logique"

Jason Denayer est sans club mais reste Diable
Jason Denayer est sans club mais reste Diable © AFP or licensors

Le cas de Jason Denayer est symptomatique de la gestion qu’a imposée Martinez depuis son arrivée en équipe nationale. Au secours de ses fidèles serviteurs. Faisant de l’équipe nationale un refuge pour joueurs en détresse dans leur club. Eden Hazard a bénéficié moulte fois de cette politique salvatrice. En profitant de cette cure tubizienne pour se requinquer au contact des Diables. Un choix identique opéré cette fois pour le cas " Denayer ". Sans club, tardant à se profiler malgré de belles offres, Jason attend la bonne pioche. Et Martinez se montre très compréhensif avec son défenseur. Certes l’ancien capitaine de Lyon n’a plus foulé la moindre pelouse depuis le 14 avril dernier (face à West Ham en Europa League), mais son apport dans un secteur déjà tellement décrié est devenu indispensable. Alors Jason reviendra ce lundi à Tubize pour se refaire " physiquement et mentalement " la cerise. Non, il ne jouera aucun des deux matchs de préparation (enfin de Ligue des Nations), mais il pourra bénéficier de l’attention d’un staff. Mais Jason…un conseil… trouve-toi un club au plus vite. Car sans cela…tu ne traverseras pas le désert de Doha.

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