Mixer les espèces pour leur permettre de mieux résister aux impacts du dérèglement climatique. C'est ce que démontre une nouvelle étude menée par des chercheurs en Australie.
Réduire le risque d'extinction des espèces menacées par le changement climatique grâce à l'hybridation naturelle. Autrement dit, la reproduction de deux organismes vivants aboutissant au croisement de deux espèces. Même si le principe d'hybridation naturelle a longtemps été attribué aux plantes, on sait aujourd'hui qu'elle s'applique aussi aux espèces animales et végétales. C'est précisément ce processus que des biologistes de l'université Flinders (Adélaïde, Australie) ont étudié, afin de déterminer s'il pouvait représenter une solution supplémentaire pour prédire la vulnérabilité des espèces à un changement climatique rapide.