L'autre moteur, plus classique en temps de crise, c'est que l'immobilier reste un investissement jugé sûr, quand bien même les marchés boursiers n'ont finalement pas connu une mauvaise année 2020.
"L'immobilier haut de gamme a vraiment été perçu comme une valeur refuge et une [option] alternative à des placements en or ou autres", a rapporté Thibault Saint-Vincent, président de Barnes, lors d'une conférence de presse.
La crise sanitaire a toutefois créé de multiples blocages, en particulier les restrictions de voyage, qui ont changé le visage d'une clientèle habituellement cosmopolite.
"Les acquéreurs européens et surtout français - notamment en provenance du Royaume-Uni, en prévision du Brexit - se sont en grande partie substitués à notre clientèle internationale habituelle, incapable de se déplacer", a remarqué dans un communiqué Charles-Marie Jottras, président de Daniel Féau.
Mais, espère M. Kraft, au vu des marques d'intérêt actuelles, "une fois qu'on pourra vraiment voyager (...) il y a des fortes chances qu'il y ait une véritable vague quand les étrangers reviendront".