Belgique

L'inflation n'empêchera pas les amoureux de déclarer leur flamme avec des fleurs

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Par Belga, édité par Estelle De Houck

La vente de fleurs pour la Saint-Valentin ne devrait pas trop souffrir de la hausse des prix de l'énergie et de l'inflation, a confié lundi l'Union royale des fleuristes de Belgique (URFB) à Belga.

S'il est encore trop tôt pour établir une tendance, le directeur de l'URFB, Koen Van Malderen s'attend à de bonnes ventes. Selon lui, le Belge est moins économe lorsqu'il s'agit d'offrir un bouquet à un proche ou à l'être aimé. En outre, le fait que la Saint-Valentin tombe en cours de semaine génère traditionnellement un peu plus de ventes.

La hausse des prix de l'énergie, consécutive à l'invasion de la Russie en Ukraine, a par contre eu un impact sur la production de fleurs dans notre pays. Plusieurs serres sont notamment restées à l'arrêt au cours des derniers mois.

"Mais la baisse de production nationale a été bien compensée par des importations d'autres pays, en majorité du Sud de l'Europe", précise Koen Van Malderen. 

Il n'y aura donc pas de pénurie florale en magasin, le directeur de l'Union royale des fleuristes de Belgique, ce qui devrait avoir un effet bénéfique sur les prix. C'est particulièrement vrai pour les fleurs de printemps comme les tulipes ou les renoncules, pour lesquelles Koen Van Malderen s'attend à des "prix standard".

Les roses rouges, en revanche, seront plus chères car elles ne sont pas de saison. La Fédération s'attend à une hausse des ventes de fleurs dès vendredi.

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