Euro 2024

L'insatiable Cristiano Ronaldo, les héros danois, les Diables... les 5 Tops du premier tour de l’Euro

Les 5 Tops du premier Tour de l'Euro.

© RTBF avec Belga/AFP

Par Antoine Hick

Les 36 matches du premier tour bouclés, il est temps pour nous de faire le point sur cette phase de poules de l’Euro 2020. Quelles ont été les belles surprises ? Les chouettes moments ? Place à un tour d’horizon, évidemment non exhaustif, des Tops de ce premier tour.

1. Les équipes de secours au chevet d’Eriksen, touché en plein Kjaer

On ne va pas, à nouveau s’épancher sur ce triste épisode, on en a déjà beaucoup parlé et Christian Eriksen s’en est heureusement sorti indemne. Mais à l’aube d’aborder les Tops de ce premier tour, difficile de ne pas évoquer l’intervention héroïque et ultra rapide des équipes de secours, montées au chevet du maestro danois.

Dans un stade qui retenait son souffle, les médecins se sont affairés pendant de longues minutes pour sauver la vie d’Eriksen. Les images du groupe danois, emmené par son capitaine Simon Kjaer, entourant les équipes médicales pour protéger Eriksen des caméras, ont fait le tour du monde. Et elles resteront gravées à jamais dans les mémoires de nombreux supporters. Chapeau bas, messieurs.

2. 9/9 pour les ogres belges, italiens et néerlandais

Sur l’ensemble des 24 équipes présentes au coup d’envoi, seules trois formations sont parvenues à garder leur bilan immaculé (9/9). Parmi elles, la Belgique, évidemment, emmenée par son exceptionnel binôme Lukaku – De Bruyne. Les Diables auront d’abord su maîtriser le fantôme d’une triste équipe russe, contrer la furia danoise, avant de ponctuer la phase de poules en écartant patiemment de courageux Finlandais

Côté italien, c’est plus ou moins le même schéma, sauf que contrairement aux Belges, la Squadra Azzurra n’a jamais tremblé. Ou du moins donné l’impression de trembler. Parce que le bloc ultra-homogène de Mancini est parvenu à faire déjouer tous ses adversaires. Outsiders plus que sérieux en début de compétition, les Italiens avancent cachés mais ont une belle gueule de favori. Leur bilan ? : 3 victoires, 9 points sur 9, 7 buts marqués, aucun encaissé. Solide.

Troisième équipe à ne pas avoir trébuché dans cette phase de poules, les Pays-Bas. Malgré l’absence de leur taulier défensif, Virgil Van Dijk, les Bataves ont tranquillement fait le job, sans forcément briller dans le jeu mais en assurant l’essentiel contre l’Ukraine (3-2), l'Autriche (2-0) et la Macédoine du Nord (3-0). Opposés à la République Tchèque en 8e et placés dans la partie de tableau à priori plus abordable, les Oranje ont une occasion en or de viser la lune. D’ailleurs, quelque chose nous dit que ça ne leur fait pas peur…

3. Cristiano Ronaldo, records à la pelle

Insatiable Cristiano Ronaldo. Alors qu’il tutoie les cieux du football depuis de longues années, le Portugais ne semble pas rassasié dans son incroyable chasse aux records. En marquant d’entrée face à la Hongrie, il est devenu le premier joueur de l’histoire à participer (et buter) à cinq Euros différents. Il a, en outre, profité de ces deux roses plantées face aux Magyars et d’un but face à l’Allemagne, pour larguer Michel Platini et devenir le meilleur artificier de l’histoire des Euros.

Mais CR7 ne s’est pas arrêté là. Mercredi, dans le spectaculaire partage face à la France, c’est lui qui a sauvé ses couleurs en concrétisant ses deux penaltys. Un doublé qui lui permet d’écrire un nouveau chapitre de sa riche histoire personnelle puisqu’il égalise le mythique Iranien Ali Daei, pour devenir le codétenteur du record du nombre de buts inscrits en sélection nationale (109). Monstrueux.

4. Schick, Forsberg, Wijnaldum : les buteurs qu’on n’attendait pas forcément

A la lecture du classement des buteurs, on retrouve quelques tauliers, habitués à squatter les places d’honneur parmi le gratin des artificiers : Cristiano Ronaldo (5 buts), Romelu Lukaku (3) ou Robert Lewandowski (3) par exemple.

Mais on y découvre également certains noms, qu’on connaît forcément, mais qu’on n’attendait pas forcément à pareille fête. On pense notamment au diamant brut tchèque, Patrick Schick, auteur de l’un des buts du tournoi face à l’Ecosse et vraie plaque tournante de son équipe (3 buts).

Ou Emil Forsberg, lui aussi buteur à trois reprises et ultra-précieux dans la victoire à l’arraché de la Suède contre la Pologne. Ou finalement Georginio Wijnaldum, plus connu pour ses prouesses et son abattage dans l’entrejeu, plutôt que ses qualités de finisseur (meilleur buteur néerlandais avec 3 buts).

5. La dernière journée : 18 buts en 4 matches !

On a tenté de la résumer ici, mais cette folle dernière journée du premier tour pourrait bien rester dans les annales. Pour le supporter belge d’abord, qui attendait impatiemment de connaître le futur adversaire des Diables et qui était donc forcément attentif à ces quatre matches, impliquant l’Espagne, la France, l’Allemagne ou le Portugal.

Mais surtout pour le spectateur neutre, passé par toutes les émotions mercredi soir. En tout, 18 buts ont été inscrits en quatre matches, dont certains héroïques et d’autres complètement improbables.

Une soirée où les stars auront brillé, où les outsiders seront parvenus à faire douter les gros et au terme de laquelle le football ressort grand vainqueur. Du spectacle, du suspense, des buts, des désillusions et des surprises, on en redemande évidemment !

Portugal - France : Le Résumé du Match

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