Cherchant à tourner un projet réalisable pendant le confinement, Arnaud Desplechin a jeté son dévolu sur un roman du grand écrivain new yorkais Philip Roth, "Deception". Soit la relation entre Philip, écrivain renommé exilé à Londres et sa jeune maîtresse, qui vient lui rendre des visites régulières dans son appartement. Ils y font l’amour, discutent à perte de vue sur ce qui les réunit et ce qui les différencie : l’âge, l’éducation, le rapport à la vie et à la mort.
Desplechin, dans cette adaptation française du roman de Roth paru en français chez Gallimard, fait appel à des conventions de théâtre : le spectateur est censé croire que Denis Podalydès est un intellectuel américain, que son appartement (visiblement parisien) est au cœur de Londres, et que sa maîtresse (Léa Seydoux) est anglaise.
Comment s'est-il emparé du sujet avec de pareilles contraintes ? les réponses dans son interview intégrale.