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L'interview de Rami Malek pour "No time to die" : Je n'ai aucun point commun avec mon personnage !

Rami Malek à l’avant-première mondiale de "No time to die"

© Tristan Fewings / Freelancer – Getty Images

Dans "No time to die", le dernier film de James Bond incarné par Daniel Craig, Rami Malek a été choisi pour incarner le méchant, un nouveau personnage maléfique dans la galerie des ennemis de 007.

James Bond qui a quitté les services secrets est rappelé par son vieil ami Félix Leiter, qui lui demande de reprendre du service pour combattre un redoutable psychopathe - Lyutsifer Safin (Rami Malek) qui a mis au point en laboratoire un virus capable de décimer la population par simple contact tactile…

lire aussi : La critique de "No time to die"

Comment entre-t-on dans la peau d’un pareil personnage ? Réponses dans l’interview intégrale de Rami Malek.

L’interview intégrale en V.O.

L'interview de Rami Malek pour "No time to die"

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Vous connaissez la fameuse citation d’Alfred Hitchcock, "The better the villain the better the film, le meilleur méchant fait le meilleur film… Quelle a été votre tactique pour créer ce nouveau méchant – Lyutsifer Safin – dans la collection des méchants de la série des films de James Bond ?

Rami Malek : Je suis également un fan d’Hitchcock, et sa citation a du sens, particulièrement dans ce film parce que c’est le dernier film de Daniel dans le rôle. Et au lieu d’aller revoir tous les méchants des films de la série, je me suis concentré sur ce que ce James Bond avait vécu lors des 4 derniers films. 

C’est un méchant assez terrifiant, en ce qui me concerne, et j’ai été soulagé de voir que nous n’avons pas beaucoup de points communs, lui et moi !

C’était amusant de subir une telle transformation, je voulais plonger dans la psychologie du personnage, ce qui l’autorise à utiliser des moyens aussi horribles pour développer une telle méchanceté contre le monde. C’est vraiment exceptionnel. Et je le trouve incroyable dans son manque d’empathie, et de sympathie : il peut se retirer complètement de toute moralité pour frapper rapidement et violemment. Il s’imagine plus intelligent que Bond, plus capable et plus puissant, sans avoir besoin de ses muscles.

Selon vous, comment expliquer la longévité du personnage de James Bond, et le succès intemporel de la marque "Bond" ?

Rami Malek : Je pense que c’est grâce à la famille Broccoli qui possède les droits sur le personnage, et qui a fait un super boulot pour préserver et nourrir la figure de James Bond en lui conférant un caractère "sacré " d’une certaine manière. On ne tourne pas un film de James Bond tous les ans, je pense que ça, c’est important, et je pense que garder un lien avec l’œuvre originale de Ian Fleming c’est aussi important, et pertinent. Quand vous avez un support écrit d’une telle qualité, vous pouvez adhérer à ce qui se trouve dans les pages, et le succès vient de là.

Je n’ai pas de réponse à la question, pourquoi est-ce aussi important dans l’histoire du cinéma, James Bond a survécu à l’épreuve du temps, et je pense que c’est parce qu’il y a beaucoup d’humour en lui, ce qui est inattendu. Le personnage change régulièrement d’interprète, et à chaque, on cherche le meilleur acteur pour le rôle, au point que l’attention se porte toujours sur qui va reprendre le rôle… C’est quelque chose que les générations se partagent, ce ne sont pas des films que les parents doivent regarder avec leurs enfants, pour les calmer, ce sont des films que vous avez envie de regarder avec vos enfants, et la tradition continue !

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