Pour autant l'expérience a aussi prouvé que priver un partenaire de récepteur pour l’ocytocine n'était pas sans conséquences, selon l'étude publiée vendredi dans la revue scientifique Neuron.
Des mâles mutants accouplés avec des femelles ordinaires n'ont pas fait preuve de l'agressivité attendue quand ils étaient confrontés à des intrus femelles.
Et si les femelles mutantes ont pu se reproduire et s'occuper de leur progéniture, certaines avaient un plus petit nombre de petits et moins d'entre eux survivaient que ceux issus de femelles normales.
Les petits campagnols issus de femelles mutantes pesaient aussi moins lourd, ce qui suggère que leurs mères n'arrivaient pas à les élever aussi bien.
L'expérience n'a impliqué que des couples dans lesquels un seul des partenaires était un mutant et l'autre de type "sauvage", ont précisé les chercheurs en expliquant que des couples constitués uniquement de mutants pourraient donner des résultats différents.